La richesse à l’adolescence échappe à toutes les courbes habituelles de répartition du patrimoine. Les bases de données financières enregistrent chaque année des records de précocité, mais un nom domine actuellement tous les classements mondiaux.
Loin des héritages traditionnels, ce jeune milliardaire s’est imposé par des stratégies inédites et des prises de risque rarement observées à cet âge. Son parcours bouscule les repères classiques de la réussite et attire l’attention des investisseurs comme des médias spécialisés.
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Qui sont les adolescents les plus riches du monde en 2024 ?
Le palmarès Forbes 2024 consacre une personnalité hors norme : Livia Voigt. À dix-neuf ans, cette Brésilienne possède déjà une fortune évaluée à 1,1 milliard de dollars. Si son statut d’héritière saute aux yeux, son parcours ne se limite pas à la transmission familiale. Passionnée de psychologie, elle a grandi dans l’environnement feutré mais exigeant du capitalisme industriel. Livia Voigt affiche le visage de la plus jeune milliardaire au monde, devançant de peu un autre jeune déjà épinglé par Forbes.
À ses côtés, on retrouve Clemente Del Vecchio, héritier du groupe EssilorLuxottica. L’Italien, à peine plus âgé que Livia Voigt de quelques semaines, a lui aussi vu sa vie basculer grâce à un transfert de patrimoine intergénérationnel colossal. Ces fortunes, propulsant des adolescents au sommet de la pyramide financière, bouleversent le mythe du self-made teenager. Ici, la transmission prime sur l’apprentissage par la sueur ou la création d’un empire à partir de rien.
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Pour mieux cerner ces profils hors du commun, voici les deux figures qui dominent le classement :
- Livia Voigt : 19 ans, Brésilienne, 1,1 milliard de dollars, héritière et étudiante en psychologie.
- Clemente Del Vecchio : Italien, héritier d’EssilorLuxottica, légèrement plus âgé que Voigt.
Ce baromètre Forbes met en lumière une réalité : la richesse adolescente se concentre autour de l’héritage et du capital transmis par la famille. La figure du self-made milliardaire en pleine adolescence reste l’exception. La plupart des autres noms du classement suivent la même trame : enfants d’industriels, d’entrepreneurs ou de géants de l’économie, fortifiés par la croissance des actifs familiaux, souvent dans l’ombre des marchés et loin du tumulte médiatique.
Des héritiers aux entrepreneurs : des parcours aussi variés qu’inspirants
La fortune à l’adolescence ne s’écrit pas uniquement dans l’héritage. Livia Voigt, actionnaire minoritaire du géant WEG, incarne le prolongement d’une dynastie industrielle. D’un autre côté, émergent des figures qui tracent leur voie loin des sentiers balisés de la transmission. Ce contraste s’illustre parfaitement : la lignée Voigt, où la richesse circule de génération en génération,du fondateur Werner Ricardo Voigt à ses petites-filles Livia et Dora,s’oppose à l’ascension de profils self-made comme Evan Spiegel.
Prenons l’exemple d’Evan Spiegel, patron de Snapchat. Certes, il a dépassé l’adolescence, mais son histoire rappelle que l’entrepreneuriat numérique bouleverse les codes de l’accès à la fortune. Entreprises innovantes, audace, prise de risques calculée : la création de valeur, ici, ne doit rien au hasard ni à la généalogie. Elle exige une lecture fine des usages, une capacité à anticiper et à s’imposer.
Pour saisir la diversité de ces parcours, distinguons deux grandes familles de fortunes :
- Héritiers : Livia Voigt, Dora Voigt de Assis, Clemente Del Vecchio, tous propulsés par le patrimoine bâti sur plusieurs générations.
- Entrepreneurs : encore rares chez les adolescents, mais Evan Spiegel incarne la réussite née d’une vision et d’une prise de risque assumée.
Ce panorama révèle un clivage grandissant entre capital hérité et richesse construite à force d’innovation. Les plus jeunes milliardaires illustrent cette double réalité : d’un côté, la puissance intacte de l’héritage, de l’autre, la montée progressive de l’entrepreneuriat parmi les jeunes générations.
Comment ces jeunes prodiges ont-ils bâti leur fortune ?
Chez les plus jeunes milliardaires, deux dynamiques se détachent nettement : valorisation de l’héritage familial et capacité à exploiter de nouveaux modèles économiques. Livia Voigt occupe la place de numéro un du classement Forbes 2024. Sa fortune, estimée à 1,1 milliard de dollars, découle directement de sa participation minoritaire dans WEG, le mastodonte brésilien de l’équipement électrique lancé par son grand-père Werner Ricardo Voigt. Le groupe, avec ses 6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2022, s’impose comme une place forte de l’industrie sud-américaine.
Au sein de la famille Voigt, le transfert de richesse intergénérationnel s’accompagne d’une croissance continue du capital. Les actifs familiaux génèrent des revenus passifs massifs, nourris par la valorisation boursière et les dividendes, sans mobilisation opérationnelle directe de la jeune génération. Ce schéma, pourtant, n’est pas exclusif.
Clemente Del Vecchio, héritier d’EssilorLuxottica, suit une trajectoire analogue, mais ajoute une dimension : la diversification et la gestion dynamique des placements. Ici, la fortune ne se limite pas à l’héritage reçu ; elle se consolide grâce à des stratégies d’investissement et d’anticipation, assurant la pérennité et la croissance du patrimoine. Qu’ils soient issus de sociétés familiales ou de démarches entrepreneuriales, ces jeunes milliardaires s’adaptent, innovent, et redessinent les contours de la réussite rapide.
Ce que l’on peut retenir de leur réussite (et pourquoi ça peut vous inspirer)
Leur fortune ne découle pas d’un seul modèle. Livia Voigt, héritière d’un empire industriel, symbolise le pouvoir du transfert de richesse intergénérationnel. À côté, des profils comme Evan Spiegel prouvent que la création d’entreprise et l’innovation peuvent accélérer l’accès aux sommets financiers, parfois bien avant la trentaine. Difficile, alors, d’enfermer la réussite dans un moule unique.
Trois leviers majeurs se dégagent pour ces jeunes milliardaires :
- Gestion du patrimoine : savoir faire fructifier ses actifs, qu’ils soient hérités ou acquis, reste capital. Les jeunes fortunes optent pour une diversification intelligente et des prises de risque mesurées.
- Investissement : s’engager tôt sur les marchés et piloter des portefeuilles variés permet de renforcer un capital déjà conséquent.
- Innovation : pour les self-made comme Spiegel, la création de nouveaux usages et la disruption ouvrent des perspectives inédites.
Contrairement aux clichés, la génération Y ne se contente pas d’accumuler. Elle affiche une appétence pour la philanthropie et l’engagement social. Beaucoup de ces jeunes milliardaires investissent du temps et des moyens dans des causes qui comptent à leurs yeux, redéfinissant la valeur de l’impact au-delà du simple patrimoine. La richesse, chez eux, s’inscrit dans une dynamique de transmission et d’opportunités à saisir.
Leur parcours bouscule les schémas établis. Il invite à regarder au-delà de l’héritage ou de la réussite individuelle : ce qui compte, c’est la capacité à anticiper, à s’adapter, à transformer un capital ou une idée en moteur de croissance. Face à ces trajectoires fulgurantes, la réussite ne se raconte plus tout à fait comme avant.